7/10 et 8/10 : Seattle - Tokyo

4h00 : Réveil
5h00 : Départ
5h30 : Retour de la voiture à l'aéroport (4506 miles ou 7208 km en 27 jours, dont 18 de conduite effective : pas mal...)
6h00 : Enregistrement sur Alaska Airlines
8h20 : Décollage
11h50 : Atterrissage Los Angeles
12h15 : Queue devant Malaysia Airlines
13h45 : Enregistrement
16h45 : Décollage pour Tokyo
20h30 : Atterrissage Tokyo-Narita, après 11 h de vol, mais... c'est déjà le lendemain 8 octobre !

Et oui, la terre est ronde, et il faut bien convenir d'une longitude pour le changement de date. Cette ligne imaginaire se trouve au milieu du Pacifique, et passe même au milieu d'une toute petite île, dont Umberto Eco s'est servi pour jouer avec les paradoxes temporels dans 'L'île du jour d'après'.

En tout cas 11h de vol pour 8000 km, c'est un peu beaucoup, surtout en 'perdant' un jour ! Et nous arrivons donc bien fatigués au pays du... soleil couchant. Heureusement, Sue nous a reservé une chambre dans un hôtel 'tout proche'. Tokyo, ce sera pour demain !

Ainsi nous quittons l'Amérique... du Nord. Car voici ma dernière (je crois...) diatribe contre les USA : ils ont kidnappé (comme on dit en bon français) le nom de Amérique. L'Amérique c'est un continent, pas un pays : 35 pays en font partie, de Ushuaia à Anchorage, Appeler un seul d'entre eux Amérique, c'est un peu comme si la France se faisait appeler 'La République', ou la Belgique 'Le Royaume'. C'est clairement un abus de position dominante, et quand Obama termine ses discours avec 'God bless America', ça me gêne beaucoup. De plus en plus, en fait. Et du coup je m'applique à faire comme les Espagnols qui utilisent l'adjectif 'estadunidense', et j'emploie le terme de étatsunien. Ca sonne bizarre mais c'est quand même plus correct qu'américain. De mon point de vue.

Ceci étant dit, quel plaisir cela a été pour nous de revoir nos amis, de nous replonger dans tout ce qui nous attire chez les... Etatsuniens : la gentillesse, le goût des contacts humains, la spontanéité, et aussi le confort, les grands espaces, la robustesse... Alors à tous un très grand merci pour votre accueil, votre générosité, et votre cuisine (!), ainsi que, plus spécifiquement :
- Steve et Christine KROM, de Swampscott (Massachussetts), pour ce 'kit' pique-nique qui nous a été si utile pendant trois semaines ;
- Greg et Caroline SAMPLE, de Cumberland (Maine), pour la clarté et l'objectivité de leur regard anglo-étatsunien (!) sur les USA ;
- Annélie DELESCLUSE, l'étudiante d'Ottawa, pour la force et la sérénité de ses engagements ;
- Dave et Sandy RAWSON, de Manitou Beach (Michigan), pour la grande sérénité qu'ils dégagent... et le coussin pour rembourrer le siège de la voiture !
- Jim et Kristi MOORE, de Seattle (Washington), pour l'expo du maître verrier Chihuly... et leur leçon de 'football étatsunien' !

Au revoir et merci beaucoup !